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ci-dessous 3/4 gauche: des "articles" (précédés d'une date) s'empilent, dans le 1/4 droit des "pages" avec des listes, des photos de classe ordonnées, nos têtes d'aujourd'hui, photos d'avant lycée....

jeudi 1 mars 2012

Joel LAURY, notre dynamique copain de 1963 à 1967.

" ...un petit souvenir de Joël et moi, 18 mois avant la déclaration de sa maladie.
Comme vous pouvez le constater, il respirait la joie de vivre !!
Je suis très heureuse de savoir que beaucoup d'entre vous, gardent un très bon souvenir de sa "personnalité débordante" 
Voici un extrait du courrier (postal) accompagnant la photo, reçu de Françoise, son épouse depuis 43 ans.
Certains l'ont peut-être vu: Françoise LAURY a mis un commentaire sous l'onglet de droite : "avis de recherche" elle précisait que Joël était dc depuis mai 2011. Je n'arrivais pas à y croire. Mais c'était bien lui.
Pour le collège, depuis 2007 et pendant plus de 4 ans, nous avons cherché Joël, sur toute la France, de la région parisienne à la région Paca en passant par l'Ouest (Eure, Sarthe, Mayenne), dans une gendarmerie car il y avait un capitaine homonyme, nous avons même trouvé un Dr Joël LAURY aux US, j'ai convaincu l'une de nos plus efficaces chercheuses de ne pas téléphoner car, pour moi, cela ne pouvait pas être notre Joël....puis nous avons abandonné.
Le blog du lycée en foret a été crée fin 2011, j'ai repris les recherches par les nouveaux moteurs de recherche..sans plus de succès....et Françoise découvre que Joel LAURY figure dans l'onglet "avis de recherche" ... 
Bien évidemment, nous avons longuement échangé par téléphone: Françoise me décrivant le Joël que nous avions connu d'abord dans nos 4 années collège, puis ses années lycée. 
Elle regrettant son départ trop jeune, pense que Joël aurait été ravis de nous revoir...Il aurait été surement avec nous pour le cinquantenaire de notre collège le 19 sept 2009).

 Nos 1ers souvenirs de Joël:
Joël faisait parti des 40 élèves qui ont inauguré le CEG, dans l'école primaire de garçons bd Durzy.
Nous avons fait nos 4 ans de collège ensemble. Dès la 6è...Joël s'imposait comme une vraie personnalité.Je ne peux m'empêcher de reproduire ici le portrait que William CREFF (fils de gendarme) avait fait de Joel...suivi de mes commentaires de l'époque (2007)
                    Joël LAURY
était un garçon turbulent au demeurant fort sympathique. Il aimait la rigolade et son visage, caché derrière des lunettes de correction puissante, n'engendrait pas la mélancolie.

Signes particuliers : Se bouchonnait le pavillon de l'oreille et l'entrait dans l'orifice auriculaire. Se mordillait le pli supérieur de son majeur. Attendait l'heure de la récré avec impatience pour taper dans le ballon.

Un matin de Printemps, Joël trouve un oisillon sur le bord du canal. Prévenant, il le prend et le dépose délicatement dans son sac d'écolier. Vilain matou attendra...

Pendant le cours de mathématiques, le CUI-CUI perturbateur et insistant de l'importun duveteux ne fut pas du goût de M. BOURGON qui le fit transporter sur l’heure, hors de la classe.
  Ce jour là, le QI nécessaire à la pratique des mathématiques ne se conjugua pas avec le timide CUI-CUI écolo émanant des profondeurs d'un sac d'écolier. Le petit oiseau fut dans l’obligation de s’écarter. Il ne trouvera sa revanche que beaucoup plus tard. Un bon demi siècle sera en effet nécessaire pour voir le tracé d’une autoroute contourner l’espace de vie d’une espèce en voie de disparition (oiseau, fleur ou insecte).
"Et si tout le monde en faisait autant? La classe serait une volière..."
M. BOURGON réserva sa fameuse citation pour une autre occasion.

 Hasard ou vision prémonitoire ?

Joël était la «bête noire» de Mlle LACOUME. Il était effronté et parfois lui répondait.
  Un jour, alors que Joël se tenait mal à sa table et qu’il mâchouillait un chewing-gum, elle lui demande de corriger son attitude et de cesser son ruminement. Elle ajoute : «Ce n’est pas beau de voir un élève avachi, ruminer devant soi». 
Joël ne se démonte pas et dit dans sa barbe :  «J’suis pas fait pour te plaire».
«Quoi ?» dit-elle, en dévalant quatre à quatre l’unique marche de l’estrade et enfilant comme l’éclair l’allée qui menait à moi. Elle saisit brutalement mon poignet et me lance : 
 « Dis moi, William, ce que ton petit camarade, Joël, vient de te dire et attention à ta réponse, j’ai entendu quelque peu ses propos !» 
Peu fier, je lui réponds : «J’suis pas fait pour te plaire».   
«C’est bien ce que j’avais cru entendre !».  
De colère, elle passe derrière moi, bouscule ma chaise et arrive droit devant Joël.  
  Ce dernier, en bon gaulois, n’avait qu’une seule peur, c’est que le ciel lui tombe sur la tête. Cette crainte étant plus qu’imminente et n’ayant pas de bouclier pour se protéger, c’est avec le seul usage de ses bras et de ses mains qu’il se préserva le crâne du cataclysme.

Mais Mlle LACOUME n’en était pas à son premier coup d’essai et elle maîtrisait très bien son sujet.  Elle avait  « LA TECHNIQUE », et j’ajouterais « QUELLE TECHNIQUE !!! »

En grande professionnelle et avec un calme olympien, elle défaisait le nœud formé par les membres du  malheureux supplicié. Sitôt fait, ou plutôt sitôt défait, c’était la claque. Et quelle claque ! Bonjour les décibels... Et que dire des mains de Mlle LACOUME ? Qu’elle en possédait désormais trois. Une gravée au fer rouge sur la joue de Joël et deux autres qu’elle conservait précieusement pour un usage ultérieur, car il faut dire qu’elle jouait aussi bien de la droite, que de la gauche… 
Si d’aventure la première technique échouait, elle en possédait une autre, tout aussi efficace, calquée sur celle rodée il y a deux milles ans. J’appellerais cette seconde technique  le « Lève toi et marche ! » rebaptisée pour la circonstance, le « Baisse les bras, que je te claque le beignet ! »  
Cette technique n’avait d’effets réels que si le praticien possédait une grande maîtrise du verbe conjuguée à une puissante force de dissuasion.

Mlle LACOUME cumulait ces deux atouts et les paroles dites une seule fois, suffisaient à faire baisser les bras des plus récalcitrants. Et, Ô miracle ! Combien de bras se sont baissés, suivis de claps percutants, qui ne marquaient pas le départ d’une séquence de film, mais la reprise normale d’un cours.

Moi William, je me suis pris également des claques et une fois seulement, j’ai eu le sentiment d’injustice ou plutôt d’incompréhension. Alors que je mâchouillais un chewing-gum, mon seul et unique de l’année, Mlle LACOUME me dit : «Tu t’achètes des chewing-gum, maintenant ?»
Et je lui réponds innocemment :  «Ce sont les Américains qui me l’ont jeté de leur camion, Mademoiselle».  
Mais qu’avais-je dit là ? La voilà qui dévale quatre à quatre l’unique marche de son estrade et vous connaissez la suite... Affranchi de son sceau, elle me lance d’un ton outré :  «tu fais la mendicité aux Américains, tu n’as pas honte ! Tu te comportes comme le singe à qui on jette des cacahuètes ! Et que vont penser ces militaires en voyant ces petits français si peu dignes ! ?... ».  
A cette époque, j’étais bien petit pour comprendre ces choses là. Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai réellement pris conscience de tous ces problèmes. 

Malgré tout, je tiens à vous dire aujourd’hui, que l’on vous regrette et que nous souhaitons tous, que nos petits enfants aient des maîtres et maîtresses comme vous.  


CD
 PS: n'oubliez pas que ce sont "les" souvenirs de William, nous étions pourtant pendant 4 ans, dans la même classe...mais ma mémoire est sans doute sélective car
- je n'ai AUCUN souvenir de claques données par Mle LACOUME, devenue plus tard Mme VASSORT, La seule claque dont je me souviens, c'est en 3è: M.Morizet sur Claudine LABRETTE, juste avant qu'on nous fasse sortir pour la photo de classe annuelle, pas étonnant que Claudine ait un drôle de tête...- pour moi, Mme VASSORT  s'adressait à nous en fonction de chaque personnalité. 

Vous avez la totalité du portrait...rassurez-vous sur les 40 élèves, c'est Joël qui a eu le plus de lignes...William n'a pas été aussi disert avec ses autres "collègues"mais il faut dire que Joël était assurément la plus forte personnalité....donc comme dit la pub: "parce qu'il le valait bien".

Après les souvenirs des années 60, voici Joël, résumé par Françoise (son épouse):  
Joël est resté tel que nous avons connu, toujours très enjoué, très dynamique. 
Il vivait à Amiens depuis son mariage et est très connu sur la région comme excellent commercial, métier qu'il a enseigné après la vente de la société familiale.  
Il a 2 fils, et 6 petits-enfants. Ils ont sillonné la France avec leur camping-car.
Atteint de problèmes cardiaques (héréditaire...mais fumeur de Gitanes depuis toujours), puis pbs de santé divers, en 2011, il était en attente de greffe de rein, sous dialyse en permanence.
 
Il parlait souvent de Montargis.
- Il avait été très affecté par la décision de sa mère, coupant ses relations avec son fils unique, parce qu'il était le portrait de son père (parti pour refaire sa vie dans les années 70), ressemblance aussi bien physique que mentale et même vocale. Joël a néanmoins toujours conservé la photo de sa mère dans son portefeuille.

Il évoquait aussi ses années collège:
- "s'il était bon en math, c'était grâce à M.MORIZET", parlant souvent des "équations de M.MORIZET"
- aucun souvenir de soufflés administrés par Mme Vassort (qu'il appelait Mle LACOUME), "elle le faisait travailler dur" (ce que je vais transmettre à Mme VASSORT, très blessée par les portraits de William, et qui confirme ce que j'avais écrit)
- Françoise connaissait l'histoire du petit oiseau et Joël parlant de Mle Lacoume disait "elle était stricte, mais grâce à cela, il travaillait

- il était resté en contact avec J.Yves TRICOT jusque dans les années 80
(là, j'imagine le visages de nombreuses copines.. je ne peux donc éviter un détour..
  "Votre" J.Yves, "notre beau gosse" (Françoise connaissait ce surnom) qui avait banni tous ses souvenirs de collège et lycée, est resté ami avec Joël et son épouse.
Françoise en sait beaucoup plus que les échos que j'avais pu glaner pour vous: 
- invités à son mariage, épouse prof de math (ça nous le savions), lui prof de sport (vous étiez pourtant nombreux à faire un CREPS, comment se fait-il que personne ne l'ait mentionné).
- Ils se sont vus assez régulièrement jusque dans les années 80...puis sans raison apparente, délitement...Françoise se souvient même de sa date de naissance, ainsi que celles des 2 filles de J.Yves.
-ils ont habité la région parisienne pendant très longtemps, et passaient leurs vacances à Brétigolles.
- J.Yves "serait" maintenant aux Herbiers où Françoise a vu son nom, accompagné de plusieurs photos, décrivant: "retraité de l'éducation nationale menant des actions municipales."
(fruit de mon imagination, certain(e)s vont s'arrêter là, pour ouvrir une autre page sur leur ordi?? je vous souffle les Herbiers comme Brétignolles c'est en Vendée,  ....
c'est ça les retraités, ils s'occupent, sont parfois élus et se retrouvent sur de nombreuses lignes sur Google. Je n'arrive pas à comprendre comment J.Yves n'a jamais eu les oreilles qui lui sifflaient...) 

j'ai été cherché notre Jean Yves...sans succès.
J'ai dû rappeler Françoise: elle m'a indiqué un moteur de recherche que je ne connaissais pas 123people.
 Il suffit d'inscrire un prénom et nom, et quelques instants plus tard, arrivent sur 2 colonnes, tous les Jean Yves TRICOT de France (ou d'ailleurs) et parfois même des photos...attention...cela reprend de façon aléatoire tout ce qu'internet a trouvé en relation avec ce nom...donc vous ne serez pas étonné d'y lire beaucoup de références à notre site...J.Yves devant être celui dont nous avons parlé le plus souvent. Il est vrai que dans les lignes récentes, depuis 2008, un Jean Yves TRICOT, engagé politique (même bord que tous les enseignants) figure parmi les élus des Herbiers, avec des photos, des coordonnées (sur les photos..je ne le reconnais pas, semble plus petit que je l'imaginais, cheveux bien gris, légèrement dégarnis des lunettes)...
Qui appelle les herbiers pour confirmer qu'il est bien "notre " J.Yves TRICOT ?
- Le site 123people annonce 5 entrées pour ce nom J.Yves TRICOT, mais 4 villes, Briis/Forge (RP c'était le notre),Crosmières, Lannion, et les Herbiers.
- Il y a aussi un J.Yves TRICOT sur facebook, J'ai mis un message, en disant que nous recherchions un homonyme.  
ajout ultérieur: J'ai téléphoné aux Herbiers, J.Yves TRICOT n'est pas le notre mais que de points communs. 

Revenons à Joël:
Joël parlait aussi du lycée: Il regardait souvent une photo de son équipe de hand
 et évoquait ses copains notamment Patrice MARECHAL (le garçon très très blond, grand copain de notre beau gosse, très très brun)

Comme certains me font l'amitié de lire ce que j'écris sur le site du collège (ceg-pasteur-montargis.com), je me dois de vous dire que Christian LUCIEN a ajouté un petit mot sur facebook, précisant qu'il avait la photo de l'équipe de hand sur son mur...mais je l'avais vue puisque je l'avais récupérée pour la mettre sur notre blog

Ne trouvant pas de photo de classe de Joël, je conclus ici ce long message. 
Si vous souhaitez réagir, écrivez moi en direct, je le mettrai directement sur ce texte...les commentaires ne sont pas très visibles.

Si vous apprécieriez que nous fassions un article sur vous, vos copains d'hier, ceux que vous souhaitez retrouver, n'hésitez pas: écrivez-moi. 
Comme dit Patrice: notre blog commence à prendre forme....

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