Les Souvenirs de Claude DUPONT (prof LeF 1965-84)

Claude DUPONT a débuté comme prof de lettres au Lycée pendant plus de 20 ans, puis est parti sur la Région parisienne comme Proviseur.

Il habite le Calvados où il a eu une importante activité après la cessation de son activité professionnelle. 

Claude Dupont est l'auteur aux Belles Lettres  

- de La Véritable Histoire d’Alcibiade (2007), 

- de La Véritable Histoire de Pompée (2009), 

de La Véritable Histoire de Cicéron (2013) et 

de Jaurès. Ce que dit un philosophe à la cité (2010).

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"Au sujet de la photo des profs publiée récemment, M.DUPONT écrit:

..."L'homme aux lunettes noires entre VAULTIER et MARTIN est Jean LAVE, professeur d'anglais et passionné de football, qui était alors notre vénéré doyen d'âge;

A propos d'âge, je me permets de souligner qu'en cette année 1967-1968, vous avez la photo du moment où le lycée en forêt avait la plus jeune moyenne d'âge de son histoire.

C'était d'ailleurs un phénomène national : les effectifs des lycées ayant explosé à partir des années 1963-64, vu l'imprévoyance de tous les gouvernements précédents, il fallut recruter rapidement des "fournées de nouveaux profs".

 Quand je suis arrivé au lycée en forêt, en octobre 1965, à mon premier conseil de classe, en Terminale C, je crois, aucun prof n'avait plus de trente ans.

La différence d'âge avec les élèves de Terminale n'était pas considérable..

Cordialement Claude Dupont

PS : je crois me souvenir que Madame LEGRAND enseignait le français. Mais comme elle était PEGC, il n'est pas impossible qu'elle enseignât une seconde discipline

Lorsqu'on écrit Claude DUPONT sur un moteur de recherche, il apparait sur de nombreuses lignes: Politiques et intellectuelles: 

Claude Jean Dupont, né à Sées (Orne) le 13 mai 1938, est une personnalité politique de la Manche.

- Militant du Parti socialiste unifié (PSU) puis du Parti socialiste, syndicaliste enseignant au SNES et au SNPDEN, il est maire de Barneville-Carteret de 2001 à 2008.

- Enseignants, les parents de Claude Dupont sont proches du Parti socialiste et du mutualisme (son père préside la Mutuelle générale de l’Éducation nationale de l’Orne puis de l’Union départementale des Mutuelles).

Après le lycée Alain d'Alençon (Orne), il intègre hypokhâgne et khâgne aux lycées Henri-IV à Paris (1956-1958), puis Lakanal (1958-1959) à Sceaux (Seine). Il obtient le concours de l’Institut préparatoire aux enseignements de second degré en 1959, puis une licence et un diplôme d’études supérieures de lettres à la Sorbonne en 1961.

De 1960 à 1963, il est secrétaire national des étudiants du Parti socialiste unifié (PSU), responsable des questions syndicales et de la formation.

Son CAPES de Lettres classiques en poche (1962), il est professeur certifié au lycée à Montargis (Loiret) de 1965 à 1984.

Il épouse une professeure agrégée d’Allemand, ils ont deux fils.

Il est élu sur la liste « autonome » à la commission administrative du Syndicat national des enseignements de second degré en 1967, et représente la tendance minoritaire « Unité, indépendance et démocratie » au bureau national de 1969 à 1975, où il critique les positions des majoritaires « Unité et action » sur les libertés publiques.

Il est initié en 1968 à la franc-maçonnerie (Grand Orient de France). Il s'investit de plus en plus en politique. 

Secrétaire de la fédération socialiste du Loiret et de la section PS de Montargis, il prend la tête d'une liste socialiste aux élections municipales de Montargis en 1977, qui fusionne au second tour avec celle du communiste Max Nublat. Élu, il est adjoint au maire et président du district de l’agglomération de 1977 à 1983. Il est candidat aux élections cantonales à Montargis en 1973 et 1979, aux législatives en 1973, 1978 et 1981.

Principal du collège de Vernouillet (Eure-et-Loir, 1984-1988), il dirige la section départementale du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale, ainsi que la section socialiste de Vernouillet (1985-1990). Entre 1988 et 1990, il est collaborateur de Jean Poperen, alors Ministre chargé des Relations avec le Parlement.

Chargé de l’insertion des jeunes par le sport (1990-1994) au Ministère de la Jeunesse et des Sports, principal des collèges de Palaiseau (Essonne, 1994-1997), puis Modigliani (Paris, 1997-2000), il prend sa retraite en 2000.

Il participe dans la décennie suivante à plusieurs ouvrages de l’Office universitaire de recherche socialiste (OURS).

Il s'installe à Barneville-Carteret dont il est maire de 2001 à 2008, sans être candidat à sa succession. 

Il parie sur le potentiel touristique de la commune, qui obtient en 2002 le label de station balnéaire. Il fait construire des logements pour une trentaine de familles d’agents travaillant pour l’EPR à Flamanville, encourage l’accession à la propriété à des prix abordables et bâtit des logements sociaux. 

Demeuré conseiller municipal, il est chargé des relations extérieures et du rapport avec les collectivités et les administrations, et premier vice-président de la Communauté de communes de la Côte des Isles, puis élu au sein de la Communauté d'agglomération du Cotentin

Il préside l'Association contre les éoliennes en mer (Aclem) initialement créée par les pêcheurs professionnels contre l'installation d'un parc éolien face à la Côte des Isles.

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Article paru le 21 Janvier 2017: "Claude Dupont préside la 1ère réunion de la nouvelle intercommunalité":

Les gens d'ici:

D'abord élu en région parisienne avant de devenir maire de Barneville-Carteret, de 2001 à 2008, et maintenant conseiller municipal délégué, en charge des relations extérieures et du rapport avec les collectivités et les administrations, Claude Dupont va assurer une présidence éphémère de la communauté d'agglomération du Cotentin, samedi 21 janvier, à Valognes.

Ses 80 ans lui confèrent, en effet, le « titre » de doyen de l'assemblée. « Je vous précède de quelques mois », plaisantait-il, récemment, avec Michel Lepoittevin, maire de Digosville.

Très favorable au Cotentin

Ces derniers mois, tant lors des conseils municipaux qu'au niveau de la défunte 3CI (Communauté de communes de la Côte des Isles), où il exerçait la fonction de 1er vice-président, Claude Dupont n'a cessé de plaider pour cette nouvelle communauté d'agglomération. En revanche, « arriver à faire une telle communauté en si peu de temps relève de l'exploit, admettait-il lors du dernier conseil communautaire. 

Je salue le travail, d'abord des services administratifs qui ont fait un travail d'une très grande qualité. Et puis, l'engagement des élus, parce que ce sont eux, quand même, qui fixent l'orientation. »

« On aurait pu s'attendre à des difficultés, après des débats assez vifs, poursuit-il, rappelons-nous, entre ceux qui étaient pour le Cotentin et ceux qui étaient farouchement contre dans certaines communautés de communes. Ce qui est remarquable, c'est qu'il y ait eu, au Comité de pilotage (Copil) comme au collectif des maires, une volonté de travailler ensemble. »

Et d'ajouter : « J'espère que cet état d'esprit va se maintenir parce que la notion des attributions de compensation va être absolument fondamentale. 

Un grand nombre de communes seront représentées par leur maire. « Il faudra être très vigilants, car les maires sont déjà très sollicités par leur fonction. Il ne faut absolument pas que les délégués se découragent ou se démotivent, au risque de laisser les fonctionnaires de l'intercommunalité faire fonctionner cette institution sans la nécessaire ligne de conduite des élus. »

Politiquement très ouvert, Claude Dupont a rédigé, en 2010, une anthologie sur Jean Jaurès.