Œuvre musicale pour chœur d'adultes, chœur d'enfants,
solistes et orchestre symphonique.
DOGORA est une œuvre contemporaine d'EtiennePERRUCHON, suite de 21 morceaux, pour une durée de 1h 15, écrites pour illustrer un film documentaire de Patrice Leconte sur le Cambodge.
Elle a la particularité d'être interprétée dans une langue inventée par l'auteur, «le Dogorien», riche de consonances rappelant les langues slaves mais sans aucune signification.
L'émotion qu'elle véhicule est donc uniquement musicale.
Avec un fort pouvoir d'évocation, la musique de Dogora parcours des registres très variés au cours des 21 morceaux qui la composent.
Mélodies souvent d'inspiration populaire, tour à tour gaie, entraînante, dansante, grave ou martiale.
Si la musique est une commande de Patrice Leconte pour son film, elle s'accommode très bien de vivre seule sans l'image et prend la forme musicale d'un oratorio.
Elle exprime beaucoup d'émotions, la joie d'une musique lors d'une fête populaire, la nostalgie et la mélancolie au travers d'une valse lente, la plainte et la souffrance d'un drame, l'espièglerie des enfants, un galop trépidant dans une steppe, la voix d'un peuple qui se révolte et bien d'autres choses dont votre imagination vous donnera les clés.
Rien n'est écrit à l'avance.
La composition privilégie, soit l'ensemble des interprètes dans ses formes les plus grandioses, soit les différentes sous-formations composant l'ensemble: à l'orchestre, quelques instrumentaux, au chœur de femmes, de belles mélodies, au chœur d'hommes des parties de solo très typés, les voix d'enfants répondent au chœur d'adultes ou le complètent.
Plusieurs morceaux sont écrits pour le chœur d'enfants seul dont un avec solistes.
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L'église Sainte Jeanne d'Arc est sur le boulevard Nord d'Orléans (Boulevard Guy-Marie-Riobé)Admirons son immense vitrail surnommé "Mur-Lumière".

Consacrée en 1967 par Mgr RIOBE, l’église Jeanne-d’Arc est l’une des rares églises contemporaines d’Orléans. Elle mérite le coup d’œil, notamment pour son innovant « Mur-lumière ».Il aura fallu près de 3 ans pour qu'elle sorte de terre, entre la prison et des immeubles flambant neufs. L'église Sainte-Jeanne-d'Arc et ses courbes modernes font partie du paysage depuis près de 50 ans.Peu connue des Orléanais, c'est elle qui a accueilli les représentants de toutes les religions, unis dans un moment de recueillement après les attentats.Cet édifice religieux est, en quelque sorte, la cerise sur le gâteau du quartier Gare naissant, à la fin des années 1950. « L'église locale a estimé qu'il y en avait besoin pour ce nouveau quartier, se souvient François PAUMIER, qui a fait partie de l'équipe de construction. L'ancienne gare se trouvait à l'emplacement de Place d'Arc. Ici, c'était le dépôt de locomotives. »Dès 1963, la paroisse se constitue. Le prêtre réunit un comité de laïcs qui refuse le projet proposé par l'architecte du quartier et lui préfère celui d'Even et Picard. La première pierre est posée en 1964 : « L'église est bâtie sur les déblais des bombardements. Des pieux sont enfoncés à 17 m ». Elle repose sur un pilier unique, « qui représente le Christ ». La charpente en bois, en spirale, s'élève jusqu'à la croix située à l'extérieur.
Vitrail en polyester
Mais ce qui frappe surtout en pénétrant dans les lieux, c'est cet immense vitrail, comme une fresque jouant avec le soleil. François CHAPUIS, son concepteur, l'a baptisé « Mur-lumière ». Il s'étend de l'entrée jusqu'à l'autel et son procédé est très novateur : le maître verrier a utilisé des plaques de polyester translucide entre lesquelles flottent des éléments et des poudres de couleur.
Les éléments de la Création y sont représentés : l'eau où le bleu domine, au niveau de la fontaine baptismale, puis l'air et les teintes plus sombres de la terre faisant allusion aux difficultés de la vie. Enfin, le feu, de l'Esprit ou du soleil, illumine un mur, à part. Un petit patio permet de rallier le logement dévolu au prêtre, même si ce dernier n'y loge plus depuis des années.
L'église, financée par les paroissiens, a été consacrée en 1967 par l'évêque, Mgr Guy-Marie-RIOBE. Cinquante ans après, elle fait encore bonne figure. Mais son entretien pose problème à une communauté vieillissante et « pas riche ».
Parfois ouverte pour les Journées du patrimoine, des concerts, les offices…
Marie Guibal (extrait de la République du Centre)
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Qui est ce jeune compositeur ?:

Étienne PERRUCHON est un compositeur de musique français, né en 1958, connu principalement pour ses musiques de films.
Etienne Perruchon a composé un grand nombre d'œuvres appartenant à des genres aussi différents que la musique de film, la musique de scène, la musique symphonique, ou la chanson.
Depuis 1981, date de sa première commande, il a signé la musique de nombreuses pièces de Théâtre, dont plusieurs mises en scène par Charlie Brozzoni La grande Parade au cabaret de l'Ange Bleu, prix du «off» à Avignon en 1995 et Éléments moins performants de Peter Turini, spectacle qui a vu la création de son langage imaginaire le dogorien.
Il a collaboré avec le metteur en scène André Engel, dans Le jugement dernier, Woyzeck et Léonce et Léna, pièce pour laquelle Etienne Perruchon a obtenu le Prix du "Meilleur Compositeur de musique de scène" du Grand Prix de la critique 2001/2002.
Il compose également de la musique de scène pour plusieurs spectacles de Jean-Louis Benoît dont Le menteur avec Denis Podalydès qui remportera un vif succès à la Comédie Française, ainsi que Un pied dans le crime avec, entre autres, Philippe Toretton et Dominique Pinon.
En 2000, la ville de Chambéry crée Dogora, grande œuvre chorale en dogorien.
En 2003, Patrice LECONTE découvre l’œuvre et décide d’en faire un film musical et impressionniste sorti le 10 novembre 2004 Dogora, ouvrons les yeux. Etienne Perruchon se verra décerné le «Mozart de 7ème art» au festival d’Auxerre pour la musique de ce film.
En 2005, Patrice Leconte lui confie la composition de la musique des Bronzés 3.
Leur complicité continue à travers des collaborations pour le cinéma ( La guerre des Miss, Vision Pékin ), le théâtre ( Grosse chaleur, Ouh ! Ouh ! ), le théâtre musical ( L’audition ) et plus récemment une comédie musicale en film d’animation d’après le roman de Jean Teulé : Le Magasin des suicides.
Son opéra Pinocchio, inspiré par un livret de son épouse Jeanne Perruchon d’après la célèbre histoire de Carlo Collodi, sera créé en 2009 à St Quentin en Yvelines, puis repris en 2010 par la Maîtrise de Paris.
En 2009, le Musée Historique de Jérusalem et la société Skertzò lui ont confié la composition de la musique du nouveau spectacle permanent du site historique de La Tour de David.
Son épopée dogorienne continue avec la composition de trois nouveaux opus : Tchikidan, Skaanza et Tzùngati.
En mai 2013, Ariane Mnouchkine et son Théâtre du Soleil ont acceuilli Dogorians, le spectacle musical écrit, composé et conçu par le compositeur, mis en scène par Bernard Cauchard (Matz-Ek, Maguy Marin…).
2017 a vu la création de deux oeuvres importantes : Dianoura ! et Le 7ème continent.
Musique de film
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1988 | Grain de ciel, de Manuel Sanchez (court métrage) |
1991 | Les Arcandiers, de Manuel Sanchez |
1993 | La braconne, de Serge Pénard |
1994 | Les enfants du faubourg, de Françoise Decaux |
2001 | Meurtres sous hypnose, et Les percutés, de Gérard Cuq |
2003 | La femme de l'ombre, de Gérard Cuq |
2004 | Dogora, Ouvrons les yeux de Patrice Leconte |
2006 | Les bronzés 3 Amis pour la vie, de Patrice Leconte |
2007 | Le Sanglot des Anges, de jacques Otmezguine avec Ruggero Raimondi Enfin veuve, de Isabelle Mergaut |
2008 | La Guerre des Miss, de Patrice Leconte avec Benoit Pooelevorde Vision Pékin de Patrice Leconte |
2009 | La Guerre des Miss de Patrice Leconte |
2011 | Voir la mer de Patrice Leconte |
2012 | Le magasin des suicides de Patrice Leconte (comédie musicale en film d'animation d'après le roman de Jean Teulé). |
2016 | Une Nuit au Grévin de Patrice Leconte |
2017 | La dormeuse Duval de Manuel Sanchez |
Musique de scène (extraits)
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1981 | La romance d'Ysengrin, mise en scène Philippe Roman |
1989 | L'histoire merveilleuse de Marco Polo, mise en scène Gil Galliot |
1993 | Don Quichotte ou le voyage des rêveurs, mise en scène Charlie Brozzoni Le Roi singe, mise en scène Gil Galliot |
1995 | La Grande Parade au Cabaret de l'Ange Bleu, mise en scène Charlie Brozzoni |
1996 | Éléments moins performants, mise en scène Charlie Brozzoni |
1997 | La liberté ou la mort, mise en scène Charlie Brozzoni |
1997-1998 Le Magicien d'Oz, comédie musicale, mise en scène Gil Galliot |
1998 | Woyzeck, mise en scène André Engel |
1999-2000 Le temps d'une nuit (comédie musicale), mise en scène Gil Galliot |
2001 | La tempête, mise en scène de Charlie Brozzoni Léonce et Léna, mise en scène André Engel |
2003 | La goutte au Pépère, avec et par Richard Gotainer Schippel ou le prolètaire bourgeois, mise en scène Jean-Louis Benoît |
2003-2004 Le menteur, mise en scène Jean-Louis Benoît |
2004 | Brass Quichotte, pour quintette de cuivre, mise en scène Didier Bernard |
2005 | Grosse chaleur, de Laurent Ruquier, mise en scène patrice Leconte |
2006 | Le Géant de Kaillass, de Peter Turini, mise en scène Charlie Brozzoni |
2010 | Un pied dans le crime, de E. Labiche. Mise en scène Jean-Louis Benoît |
2013 | Dogorians, de E. Perruchon, mise en scène Bernard Cauchard |
2014 |
Hou ! Hou !, de Isabelle Mergault. Mise en scène Patrice Leconte
Mais aussi:
Musique symphonique, vocale et instrumentale (extraits)
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1 992
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"La danse du fou"
"Le petit Tailleur" cantate pour chœur d'enfants et orchestre
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1993 | « Don Quichotte» |
1997 | « Créaterra » pour 9 percussionnistes et piano |
1999 | « A la recherche de Poséidon » |
2000 | « Dogora » Pour chœur mixte, chœur d'enfants et orchestre (version 1). |
2002 | « Concerto pour percussion et orchestre » dédié à son fils Adrien Perruchon Timbalier solo de l'Orchestre Philarmonique de radio France et de l'Orchestre Philarmonique de Séoul. |
2003 | « Un grand bouquet blanc » pour le feu d'artifice du 14 juillet de la tour Eiffel
« Capriccio » pour trompette/cor piano et orchestre créé par David Guerrier |
2004 | « Dogora » (version 2 pour le film de Patrice Leconte) |
2005 | « 5 danses Dogoriennes » pour timbales et violoncelle |
2006 | « La petite suite de Dogora » pour Brass-band.
« Les danses de Pokornik » pour trombone solo, clarinette accordéon et contrebasse. |
2007 | « Rapsodin » concerto pour deux Euphoniums et Brass-Band.
« Pinocchio » Opéra pour enfants d'après C.Collodi. Paroles et livret Jeanne Perruchon. |
2008 | « The Song of Jerusalem» Pour chœur mixte, chœur d'enfants et orchestre.
« Libretto ». Concerto pour trombone et Brass-Band, créé par Fabrice Millischer (Victoire de la musique classique 2012)
« Les danses de Presles ». Pour vibraphone solo et trio à cordes. |
2009 | « Tchikidan ». Suite dogorienne pour chœur d'enfants et orchestre. |
2010 | « Skaanza ». Grande suite populaire dogorienne pour chœur et orchestre. |
2013 | « Dogorians » et « Tzùngati » |
| « Gloria » pour choeur mixte, orgue et percussions |
2016 | « 3 complaintes dogoriennes » pour voix de femmes a capella |
2017 | « Dianoura ! » Cantate dogorienne pour chœur d'enfants et orchestre. Commande de Radio France créé par L'orchestre Philharmonque et la maîtrise de radio France, 200 enfants d'Orchestre à l'École. Dir. Adrien Perruchon |
| « Le 7èeme continent » Opéra. créé à Saint Nazaire par les cham et Chad et le chœur de l'Alunéa. Dir. Yann Le Néchet
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Vous habitez l'Ouest du Loiret ?
Vous avez l'opportunité d'aller à Orléans ?
N'hésitez pas: aller au concert dimanche après-midi,
vous ne le regrettez pas.
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